Pour atteindre un objectif, il faut procéder par étape. Pour NOKO, passé le stade de l’apprentissage, il a fallut imaginer une recette, la tester, la rater, recommencer, la faire évoluer. Il a fallu définir des volumes de production et investir dans les premiers équipements. Enfin, nous avons sourcé des ingrédients pour répondre au cahier des charges que l’on s’était fixé, à savoir un produit BIO aux ingrédients issus d’une production locale, le tout brassé sur notre site de Merville dans le Nord.

​Sur le papier, c’est simple. Mais pour réaliser la NOKO, nos fruits doivent être transformés en jus. Si trouver des framboises BIO et locales est à notre portée, trouver en France ces mêmes fruits BIO transformés, c’est une autre histoire.

Alors si nous envisageons à terme de transformer nous même les fruits directement sur notre site avec des machines adaptées, nous avons opté en lancement pour un investissement prudent et raisonné. ​

​Du coup, pour reprendre l’exemple de la framboise, aujourd’hui, elles sont BIO mais viennent de Slovénie. Ca vous parait moins sexy ? Nous comprenons. Mais prenons un peu de recul. L’empreinte carbone pour s’approvisionner en framboises BIO du sud de la France et transformées dans le Nord est-elle moins importante que celles des framboises BIO déjà transformées achetées en Slovénie ?
En toute honnêteté, on n’a pas fait le calcul mais quelque chose nous dit que la différence est infime et qu’elle ne va pas forcément dans le sens que l’on imagine.

Alors oui, nous pouvons aussi trouver des framboises BIO dans le Nord de la France. Des framboises prêtes à être transformées en jus par nos équipes. Et c’est probablement le sens de l’histoire, une histoire qui s’écrit une fois de plus, étape par étape.​

Sachant que notre plus gros challenge sera de trouver du thé BIO issus d’une production
locale. Et là, soyons francs, ce sera compliqué…